Les SDF et la mendicité… Hypocrisie au nom de la liberté pour 85% d’entre eux.

La plupart des SDF en ville aujourd’hui (85%) ne mendient pas pour se nourrir, mais pour obtenir leur dose de drogue ou d’alcool. C’est une situation préoccupante qui nécessite des solutions concrètes. Heureusement, 15% des personnes sans domicile sont discrètes et utilisent les structures d’aide et d’accueil pour sortir de cette mauvaise situation

Photo de Nick Fewings

La mendicité au centre-ville de Liège est devenue un véritable fléau qui touche non seulement les SDF mais aussi les clients et les commerçants. Ces derniers subissent au quotidien des nuisances sonores, des comportements agressifs, des insultes et parfois même des vols. Les clients, quant à eux, sont harcelés par des mendiants insistants qui les suivent jusque dans les magasins. Le ras-le-bol est général et il est grand temps de prendre des mesures concrètes pour régler ce problème.

Malheureusement, certains individus prônent la suppression des règlements communaux en matière de propreté et de sécurité au nom de la « liberté ». C’est un argument fallacieux qui ne tient pas compte des conséquences néfastes de la mendicité sur l’environnement économique, culturel et touristique de la ville. En effet, la présence de mendiants dans les rues de Liège nuit à l’image de la ville et décourage les visiteurs.

Il est donc urgent de donner les outils nécessaires à la police pour qu’elle puisse agir et protéger les commerçants et les clients des nuisances causées par la mendicité. Les règlements communaux en matière de propreté et de sécurité doivent être respectés et renforcés. Les commerçants doivent pouvoir exercer leur activité dans un environnement sain et sûr, et les clients doivent pouvoir faire leurs courses en toute tranquillité.

Enfin, il est important de souligner que la mendicité est un signe de détresse et de besoin d’aide pour de nombreuses personnes. Il est donc essentiel de proposer des solutions adaptées pour aider ces personnes à sortir de la rue, comme des structures d’accueil, des soins et un suivi. Il ne s’agit pas de stigmatiser les SDF mais de trouver des solutions concrètes pour leur venir en aide tout en respectant les droits et les devoirs de chacun.

Les SDF et la mendicité… Hypocrisie au nom de la liberté pour 85% d’entre eux. Ils deviennent alcooliques, drogués ou souffrent de problèmes psychiatriques, parfois ils cumulent les trois. Les accidents de la vie (divorce, perte d’un être cher, d’un emploi…), la solitude bref les vicissitudes et les aléas de l’existence peuvent faire dévier n’importe lequel d’entre nous du chemin initialement tout à fait ordinaire. Combien de morts ou d’amputés vous faut-il pour réagir et vous rendre compte que, une partie de ces personnes, elles doivent être encadrées et placées dans une structure adaptée? Prenons le problème à bras le corps et trouvons des solutions pour le résoudre. Nous avons besoin de lois – qui n’existent pas à l’heure actuelle – elles sont indispensables pour concrétiser ces solutions. Nous ne pouvons pas dire que nous aidons ces personnes en les laissant dépérir dans nos rues sans leur proposer une vraie structure d’accueil, des soins, un suivi… Nous nous cachons hypocritement derrière les mots : nous n’intervenons pas au nom de « la liberté »! Or, même pour l’œil le moins averti, il est évident que ces personnes fragilisées ne disposent plus de leur libre arbitre et qu’ils ne sont plus en mesure d’apprécier ce qui est bien ou mal pour eux. Malheureusement, non seulement cela ne leur est d’aucun secours mais, en termes d’image de marque, cela nuit au développement économique, culturel, touristique et commercial de la Ville. Il doit y avoir une obligation de suivi et de soin : la liberté des uns s’arrêtent ou commence celle des autres Attention: Tous les SDF ne sont pas dans ce cas spécifique et il ne faut pas généraliser, il est possible pour certains de rebondir et de retrouver une vie normale. La propreté : la société Royale du Commerce Liégeois ASBL est pour le respect et l’application des règlements communaux et pour l’illustrer deux exemples : a) les devantures ainsi que les trottoirs doivent régulièrement être nettoyés

b) les poubelles ainsi que containers doivent être rentrés. Juste en remarque : les containers posent des problèmes aux commerçants parce qu’ils ne disposent généralement pas d’endroit approprié en termes de place mais aussi en termes d’hygiène.