Sur proposition de Roland Léonard, Echevin en charge des Travaux, le Collège propose au Conseil d’adopter, dans le cadre du plan de remplacement de l’ancien éclairage public par du LED, la modernisation de 3800 luminaires.
A ce titre, la phase 2024 générera à elle seule une baisse de 1.241 MWh de consommation électrique, pour un gain estimé à plus de 200.000 €.
2020- 2025 : Un plan quinquennal ambitieux de renouvellement des luminaires liégeois
Depuis 2021, la Ville de Liège et RESA, dans le cadre d’un vaste plan quinquennal de renouvellement de l’éclairage public, travaillent main dans la main à la modernisation du réseau liégeois. Il s’agit, pour rappel, d’un plan de remplacement de l’éclairage public énergivore de près de 15.000 luminaires par la technologie LED, économiquement avantageuse et écologiquement respectueuse. Les travaux ont débuté en 2021 avec les quartiers d’Outremeuse, de Bressoux, de Chênée, d’Angleur, du Sart-Tilman, de Rocourt, de Naimette/Xhovémont, de Saint-Léonard et du Thier-à-Liège. Cela représente près de 7100 luminaires déjà remplacés ou en cours de remplacement.
Le volet 2024 de ce plan pluriannuel est constitué par le remplacement de près de 3800 luminaires dans les quartiers de Sclessin, de Grivegnée, de Burenville, de Glain, du Laveu, de Cointe, des Vennes et du Longdoz. Le budget de cette phase représente 1.268.000 € dont près de 80% à charge de la Ville, soit un peu plus d’1 million €. La consommation annuelle de ces 3800 luminaires passera de 1.662 MWh à 422 MWh, soit une économie annuelle de 75%.
L’investissement global de ce plan quinquennal de renouvellement de l’éclairage public représente un montant de 5,7 millions € dont 4,8 millions à charge de la Ville. Ainsi, au terme de cette phase 2024, près de 75% des 20.000 luminaires liégeois seront déjà renouvelés.
Grâce à ce nouvel investissement, le Collège estime que la consommation globale d’électricité de l’éclairage public a diminué de 45%. A terme, les dispositifs pourront de surcroît accueillir la technologie du diming qui permet de réguler la luminosité en fonction de moments stratégiques sans en altérer l’efficience, notamment au cœur de la nuit.
A l’issue du plan, le Collège évalue que l’économie annuelle en consommation sera d’approximativement 1.000 MWh, ce qui équivaut à la non-émission de plus de 300 tonnes de CO2.