A leur demande, Julie Fernandez Fernandez a rencontré à plusieurs reprises un groupe de jeunes des quartiers de Bressoux-Droixhe. Elle a pu faire la connaissance de jeunes filles désireuses de se faire une place non seulement au sein de leur quartier mais aussi dans leur MJ.

La reconnaissance des filles au sein des Centres de Jeunes est un problème récurrent dans les structures implantées dans les grandes agglomérations. Consciente de ce constat de carence, Madame l’Echevin accorde une attention particulière à veiller à leur représentativité au sein des instances telles que les Conseils d’Administration et les Assemblées Générales de ces associations.  Afin de trouver et de proposer des solutions concrètes, la nouvelle équipe de la MJ de Burenville travaille en étroite collaboration avec le Collectif Mixité. Le but est de transformer cette MJ en une MJ pilote. Dans les prochains jours, un programme des activités du Collectif sera présenté.

 

De ces moments de partage est née l’idée d’un stage de self-défense à destination d’un public exclusivement féminin. Pourquoi le self-défense ? Parce que les filles sont la cible privilégiée des harceleurs potentiels. Cette technique, source d’émancipation, apporte confiance en soi. Elles acquièrent ainsi les gestes utiles pour se protéger. Cette maîtrise permet, dans de nombreux cas, d’éviter l’agression physique et de revendiquer leur position de femme dans la ville.

L’équipe de Proximité de Bressoux-Droixhe, les travailleurs de la MAdo et les animateurs de la MJ se sont mis autour de la table afin de proposer un programme ayant du sens. Du 24 février au 28 février, 16 jeunes filles issues du quartier pourront ainsi se former au self-défense. Les matinées seront consacrées à l’apprentissage de la discipline. En après-midi, elles auront l’occasion, à travers des activités comme que la projection du film « Le Mur de l’Humiliation », la simulation d’un procès d’assises, de réfléchir et débattre sur des thématiques telles que le cyber-harcèlement et les violences faites aux femmes. Des moments plus ludiques sont aussi prévus. La semaine se clôturera de manière conviviale par un moment mixte filles/garçons qui sera l’occasion de présenter les services de la MAdo et du Centre J, deux outils importants d’accompagnement des jeunes liégeois.

Après évaluation, ce stage sera pour Julie Fernandez Fernandez le point de départ d’un projet plus vaste sur lequel les services sont en train de travailler. Suivant les résultats obtenus, Madame l’Echevin pourrait étendre cette activité à tous les autres quartiers.

 

 

Journées de réflexion sur l’aide alimentaire

 

En réponse à une interpellation au Conseil communal du 25 novembre dernier, Madame Julie Fernandez Fernandez  avait informé les conseillers communaux de son souhait d’organiser avec le CPAS des journées de réflexion sur l’avenir de l’aide alimentaire à Liège dans le courant 2020.

 

Julie Fernandez Fernandez et le nouveau Président du CPAS, Jean-Paul Bonjean, ont présenté ce matin le programme de ces journées qui auront lieu les 26 et le 27 mars prochain.  Le principe est de réunir autour de la table toutes les personnes concernées par l’aide alimentaire : la Ville, le CPAS, les acteurs associatifs mais aussi les bénéficiaires. L’objectif étant de réfléchir ensemble sur les politiques à mettre en place afin de pallier aux problèmes actuels et à venir.

 

La méthodologie utilisée s’inspire de la visite effectuée récemment à Herstal et des rencontres avec des acteurs locaux.