Catégorie : ROMANCE D’UNE VIE QUI NE LÂCHE RIEN

Romance d’une vie – chapitre 2

Grandir sous silence

Louis n’a pas connu l’amour d’une mère, ni la présence constante d’un père absorbé par une autre famille. L’amour, il l’a reçu d’une grand-mère.

Sa mère avait disparu à l’aube de sa première année, happée par une autre histoire, un autre homme, une autre vie. Quand elle réapparut brièvement, autour de ses dix ou onze ans, ce ne fut qu’un mirage. Trop de distance, trop d’années, trop de blessures jamais pansées. Elle repartit comme elle était venue, laissant un fils qui n’était plus vraiment le sien, un garçon de nouveau livré à lui-même.

Mais entre ces deux silences maternels, il y avait Vottem.

Les années d’école primaire : de Vottem à Richelle

Louis entama sa scolarité à l’école communale des Casconniers. Il poursuivit ensuite à l’école Notre-Dame de Vottem pour sa quatrième année. À dix ans, nouveau tournant : il rejoint l’école Tannixe à Bressoux, une école catholique. Là, il se souvient avec émotion de Monsieur Jacob, un professeur dont la signature lui servira plus tard de modèle pour la sienne. En sixième année, changement radical : internat à Richelle. Contre toute attente, ce fut une révélation.

ROMANCE D’UNE VIE – Chapitre 1

Les fondations de zinc

Louis est né à Rocourt, dans la région de Liège, en Belgique, au début des années 1970. Il a grandi à Vottem, un village populaire, accroché à la colline, où les maisons étaient modestes mais les liens humains profonds. Ce n’était pas une vie de confort, mais une vie pleine de sens. Et au cœur de tout cela, une femme : sa grand-mère.

C’est elle qui l’a élevé. Une femme d’une gentillesse ferme, rigoureuse dans son éducation malgré le peu de moyens. Elle ne manquait jamais de dire oui quand c’était important, ni de poser des limites quand c’était nécessaire. Elle préparait chaque jour la table du petit déjeuner, le bol de lait, le pain tartiné — comme si chaque geste, répété, était une preuve d’amour. Elle incarnait le socle, la constance, le refuge. Elle est restée, pour Louis, le pilier fondateur de toute sa construction.

ROMANCE D’UNE VIE QUI NE LÂCHE RIEN 

ROMANCE D’UNE VIE QUI NE LÂCHE RIEN

par Jean-Luc Vasseur

Louis n’a pas connu l’amour d’une mère… mais celui, inconditionnel, d’une grand-mère. Une femme simple, douce, rigoureuse, pilier d’une enfance cabossée. Sa mère ? Disparue dès qu’il a eu un an. Réapparue brièvement autour de ses dix ans, pour disparaître à nouveau, laissant un vide que seule la tendresse silencieuse de sa grand-mère pouvait apaiser.

Dans un quartier modeste de Vottem, Louis grandit avec peu, mais ne manque pas d’essentiel. Entre les bonhommes de neige, les nichoirs bricolés et une petite boîte à bonbons pleine de pièces pour s’offrir un Polaroïd, il développe une force discrète : la volonté de s’en sortir par lui-même. À huit ans, une petite moto Italjet offerte par un père déjà ailleurs symbolise bien son histoire : un geste fort… mais ambigu.

Ce récit vrai, brut et profondément humain retrace le parcours d’un enfant souvent seul, mais jamais résigné. Une vie qui trébuche, se relève, apprend, observe… et ne lâche rien.

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